J'adopte les bons gestes pour protéger mon installation

Quelques précautions permettent d’éviter les dysfonctionnements de votre installation et contribuent à préserver l'environnement.

Pour la pérennité de votre installation d'assainissement non collectif, quelle que soit la filière, pensez à l'entretien !

Ce que je dois faire 

  • Vérifier les ventilations (attention aux nids d’oiseaux, aux feuilles, aux branches etc…),
  • Vérifier l’écoulement des eaux aux différents niveaux de votre installation (entrée/sortie des prétraitements, amont/aval du traitement, évacuation en sortie d’installation),
  • Vérifier la clarté des eaux au rejet,
  • Vérifier l’alimentation électrique et les alarmes,
  • Nettoyer les filtres et le Bac à graisses régulièrement (tous les 6 mois environ).

 

Vous pouvez utiliser, avec parcimonie, les détergents pour vaisselle, les produits pour le lave-vaisselle et le lave-linge (éviter les lessives en poudre), les produits détartrants et les produits biodégradables.   


A proscrire  

Les produits interdits sont indiqués dans le guide du fabricant.
Et aussi : tout objet difficilement dégradable (lingettes, mégots de cigarette, serviettes hygiéniques, tampons, préservatifs, cendres, déchets ménagers, chiffons, emballages, …), les produits chimiques et pharmaceutiques, les huiles minérales et les solvants de tous types (dissolvants, peinture : même l’eau de rinçage, …), les eaux de condensation des conduites d’évacuation de gaz de chaudières, des climatiseurs, provenant de piscine, contenant du sang en grande quantité ou de rinçage des adoucisseurs d’eau, les solides sous forme de restes alimentaires, plastiques, articles d’hygiène, filtres à café, bouchons de bouteilles et autres articles ménagers, tous produits sur lesquels figure le pictogramme « substance dangereuse pour le milieu aquatique » (eau de Javel, biocide, fongicides, …). 


Ce que je peux faire faire

Entretien annuel (selon les modèles, il devra être réalisé par un professionnel pour intervenir en toute sécurité). 

  • Mesurer la hauteur du voile de boues et des flottants et vérifier si celle-ci est à vidanger (cf. guide utilisateur ou 50% maxi pour les filières dites classiques),
  • Vérifier le bon état du média filtrant le cas échéant,
  • Vérifier le fonctionnement des organes électromécaniques (augets, compresseurs, électrovannes, etc.) et réaliser une maintenance si nécessaire,
  • Remplacer les organes défectueux (cf. : guide utilisateur).
     

Vidange par un professionnel agréé

  • La fréquence de vidange varie selon le type et l’utilisation de l’installation.
  • Le vidangeur pompe les boues et effectue le nettoyage haute pression de votre installation. 
  • Il est le seul à pouvoir vérifier l’intégrité de votre installation.
  • Il doit vous fournir obligatoirement un certificat de vidange. Celui-ci permet la traçabilité du traitement des boues (dont vous êtes responsable) dans un centre adapté.
     

 

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